samedi 28 juin 2008

Manipulations


C'est quand j'ai commencé à trouver ce mec en train de manger une paëlla à la terrasse du Resto U carrément sexy que j'ai pris conscience que j'étais sérieusement en manque d'affection.
Je suis presque devenue une pile électrique, prête à sauter sur tout ce qui bouge et qui n'est pas à côté d'une belle blonde, ou sur toute belle blonde qui n'est pas à côté d'un beau brun, chose plutôt rare en ces temps qui courent.
La dernière fois, je me suis pourtant entrainée à aborder un mec, mais c'était pas compliqué, pour une fois il était encore plus timide que moi. Et comme c'était le bassiste du groupe qui venait de jouer et qu'on était cinq dans le public, j'ai profité du fait qu'il était tout seul dehors pour lui faire la causette. De plus, je voyais bien qu'il me regardait du coin de l'œil depuis un moment sans oser me parler, alors j'ai pris les devants. Puisqu'il n'est pas de la région, je ne risquais pas grand chose. On a quand même plus ou moins échangé nos adresses mail (je dis plus ou moins car en fait je lui ai dit que je laisserai un message sur leur page myspace comme on fait quand on est super à la mode). Pendant deux semaines on s'est écrit de temps en temps, et depuis presque un mois, plus de réponse... Flûte alors.

Il y a des gens qui interprètent tous les
regards qu'on leur lance comme des invitations à la débauche. Moi non, ou plutôt, je saisis ça comme une invitation à la rêverie et me fais des films dans ma tête, me demandant si ça pourrait être le thème d'un message sur ce blog, imaginant les belles phrases spirituelles que je pourrais écrire, tout en passant mon chemin.

Il faut dire que ça remonte peut-être à mon
adolescence ingrate, et ces années passées avec pour visage le reflet d'un champ de bataille digne de la première guerre mondiale, terreau où s'épanouissaient allègrement des dizaines et dizaines de boutons gorgés de sébum et prêts à éclore. J'étais une exception parmi ces jeunes filles à la peau fine et impeccable que venait parfois "défigurer" un petit point noir. Et quand je dis champ de bataille je n'exagère pas, car bien entendu je m'acharnais dessus : je les "manipulais" comme disait avec un euphémisme emprunt de pudeur la dermatologue que j'ai fini par consulter après des mois de désespoir. Toujours est-il que malgré mes tentatives pour me cacher derrière mes cheveux, je ne pouvais m'empêcher, lorsqu'il m'arrivait de croiser le regard de passants, de penser (sûrement à raison) qu'ils me fixaient car attirés par mon visage défiguré, couvert de cratères et de pustules. Évidemment, maintenant je suis très loin d'avoir une jolie peau, j'ai d'ailleurs abandonné cette idée quand j'ai constaté que les boutons, en disparaissant ont laissé la place à de belles cicatrices, le genre de défaut qui passe tout juste si on s'appelle Johnny Depp...

Vous allez me dire, ouais mais y a pas que le physique dans la vie, faut pas faire une fixation sur tout et n'importe quoi.
Alors oui je suis certainement une fille "formidable", je ne le sais certainement pas, je me rabaisse certainement, et je suis certainement persuadée à tort que tout les autres ont bien plus la classe que moi et que par conséquent ils méritent d'être accompagnés d'une belle blonde ou d'un beau brun. Mais en attendant, j'me fais grave chier.


dimanche 22 juin 2008

finalement

Encore des SMS qui commencent par "Finalement".
J'ai horreur de ça, surtout quand je viens à peine de grimper dans la voiture après avoir changé de tenue cinq fois, essayé trois débardeur, deux chemisiers, pour finalement me décider pour mon vieux T-shirt. Une valeur sûre.
J'ai juste passé 30mn à mettre de la crème sur mon visage, me maquiller, enlever la crème parce qu'avec la ch
aleur c'était teint luisant assuré, mettre du gel puis rincé les cheveux parce qu'il colle trop, puis remettre de la laque.
Je venais de glisser un CD joyeux dans
le lecteur, j'étais en train de chantonner gaiment, le coude dépassant de la fenêtre, lorsque je sens quelque chose vibrer dans ma poche droite. Sous le coup de la surprise et du stress je suis un peu montée sur le rond-point dans le virage.
Une fois sur l'autoroute je lis le message.
Comment ça "Finalement je vais à ... " ? C'est où ça ?
Je soupire.
Finalement... ce mec me ressemble, capable de tout lâcher à la dernière minute pour enfourcher son vélo et faire un tour juste parce q
u'il fait bon dehors. Un putain d'oiseau libre. Qu'est-ce que je peux y faire ? C'est ça, enfuis-toi va. Envole-toi mais arrête avec les promesses. Des paroles en l'air, des plans évasifs, des "si" des "quand", du futur à toutes les sauces, me font me sentir tellement légère, puis tu conclues lamentablement par un sale "finalement" et j'atterris.
Je change de CD.


Les rues sont bondées, il fait une chaleur éto
uffante. Des grappes de flics, des camions de pompiers, de la Croix Rouge. Des lumières rouges, bleues, des tas de gens, des litres de Meteor, des centaines de papiers par terre, on sentirait presque les vapeurs d'alcool émaner du sol.
Finalement je rejoins L. sur les quais.
Toujours le même bateau. Accoudée à la rambarde extérieure à défaut d'être accoudée au comptoir, je regarde les mecs fair
e leur show.
Toujours le même principe. Des garçons tout de noir vêtus, jean râpé juste ce qu'il faut, barbe de trois jours et mèche noire, san
s oublier la fameuse étoile sur les godasses aux bouts blancs. Je ne me suis pas encore lassée du tableau. Il y en aura toujours un qui me fascinera dans le lot, avec son look de jeune rebelle.
Et me voilà une bouteille à la main, sirotant de la bière tiède. Le chanteur est la réincarnation de Ian Curtis qui chanterait comme Pauls Banks.
Finalement L. achète leur album, moi n
on : j'ai déjà tous les albums d'Interpol, merci... Il fait presque nuit maintenant, et un homme vient de sauter dans le canal. Un bateau mouche rempli de touristes passe. Je pense à Jeff Buckley et à cette chanson. Cette chanson que j'étais la seule à connaître il y a cinq ans et qui passe actuellement sur toutes les radios. Le monde se réveille et redécouvre Jeff Buckley treize ans trop tard. Amen.
J'aperçois Th. en bas, mais cette fois je ne cherche plus son regard. Je fais très bien semblant de ne pas voir les gens. Tellement bien, que comme ce n'est absolument pas crédible, voire d'un ridicule pathétique, je finis par inspirer le mépris de la personne à éviter face à mon comportement hautem
ent puéril. Il ne fait donc pas non plus d'effort pour me parler, ce qui m'arrange bien étant donné que la dernière fois que je l'avais croisé, il m'avait serrée avec autorité dans ses maigres bras de géant, m'obligeant presque à me débattre pour lui échapper. C'était la première fois que j'avais vraiment peur d'être dans les bras de quelqu'un, des bras dont je ne voulais pas et qui pourtant s'imposaient, profitant de leur force et de la situation.

Tiens, je vibre, finalement un nouveau SMS est arrivé.
Finalement l'oiseau rentre dans sa cage, p
as si libre que ça... J'insiste pour qu'il vienne au moins me dire bonsoir. Vingt minutes plus tard il me trouve, je planque ma bouteille de 75 cl où clapote un petit fond, je vais essayer de passer pour une gentille fille cette fois.
Comme souvent, on marche un peu à travers la ville, parmi la foule qui gronde. Ouvrant le chemin, il tend la main derrière lui en protecteur pour ne pas me perdre en cas de bousculades. Deux ou trois fois il me prendra le bras afin de m'éviter un désagrément quelconque. On parle mais je lui coupe souvent la parole, l'alcool ayant quelque peu occulté mon sens de la polites
se et décuplé mon enthousiasme. J'aurais tellement aimé qu'il se confie à moi, mais je suis bien trop bavarde et grisée par l'ambiance pour pouvoir l'écouter. Je me rendrai compte seulement le lendemain que je devais être insupportable, ramenant tout à moi moi moi. Et moi c'est pareil, et moi un jour, et une fois moi j'ai fait, moi je...je moi.
L'heure avançant, de plus en plus de jeunes gens titubent dans les rues une bouteille à la main, ou s'affalent sur les trottoirs pourtant déjà jonchés de détritus.
Il m'accompagne finalement jusqu'à ma voiture, puis tels des gamins qui se raccompagnent à n'en plus finir oscillant entre
deux foyers jusqu'à ce qu'une de leur mère exaspérée les appelle, je l'ai à mon tour reconduit chez lui. Une dizaine de minutes plus tard, ma poche droite vibre à nouveau, me faisant presque caler au feu rouge. C'était pour me souhaiter une agréable nuit.

Finalement, c'était une bonne soirée.




mardi 17 juin 2008

Loser

Je ne l'ai pas tout de suite remarquée, posée contre le mur intérieur gauche.
C'est une librairie où on vend des bandes dessinées d'occasion devant laquelle je m'arrête machinalement chaque midi. Comme tous les jours, mon regard parcourait les étagères à la recherche de nouveautés. La plupart du temps je ne connais aucune des BD qui sont présentées, à part les classiques Tintin qui servent à attirer le chaland.
On peut donc y laisser les bandes dessinées dont on ne veut plus contre une somme symbolique qui ne suffira même pas à acheter une autre œuvre dans la boutique.

Et donc à force de scruter les titres, mon regard a fini par se poser dessus. Elle était là, celle que je lui avait offert pour Noël. Faut-il croire au hasard ? Cette bande dessinée n'est pas si connue que ça, et je sais très bien qu'il fréquente la librairie. Sur le coup j'ai failli rentrer, j'aurais pu demander au vendeur à quoi ressemble la personne qui a voulu se débarrasser de cet ouvrage, mais c'était vraiment trop ridicule. Je n'ai pas envie de passer pour une cinglée paranoïaque.
D'un autre côté, je veux bien comprendre qu'il ait voulu se séparer de cette bande dessinée. Et d'une, c'est moi qui lui ai offert, et de deux, dans un contexte pas tellement réjouissant. Et de trois, il est tellement dans la dèche que je suppose que 5€ suffiraient à lui rendre la vie plus agréable (on peut presque se payer un café ET un kir avec !) S'en débarrasser et en retirer de l'argent, quel esprit pragmatique ! Je n'aurais pas fait mieux.

Sauf que moi je suis plutôt contente du bouquin qu'il m'a offert pour mon anniversaire. Mais mon cas est différent, et bien plus pervers : ça m'est totalement égal. Je regarde cet objet avec indifférence comme je regarderais une babiole et je le feuillette avec plaisir, détachée du moindre souvenir qu'il pourrait m'évoquer. Et ouais mec, moi je suis froide, je n'éprouve aucun sentiment et je n'en ai jamais éprouvé. D'ailleurs ne m'a-t-il pas jeté à la figure sur un ton glacial, alors que j'étais encore en train de m'excuser, qu'il me souhaitait quand même de tomber amoureuse un jour ? J'ai trouvé ça un peu narcissique sur le coup. Genre oh mec, t'es pas le centre du monde, c'est pas parce que je ne t'aimais pas que je ne pourrai jamais aimer personne !

Maintenant mon compte est réglé, il ne m'aime plus, il a vendu ma BD. De toute façon je le comprends, je l'avais bien choisie, avec beaucoup d'ironie, de raillerie et on pourrait même penser à un peu de mépris...
Finalement, il a bien fait de le vendre son Loser


mercredi 11 juin 2008

Explosion is the sky

Mon ventre va exploser. Je le sens. Hier encore S. me rappelait qu'on avait quelque chose comme dix mètres d'intestin grêle. Dix mètres einh...
Déjà à l'école primaire je souffrais régulièrement de maux de ventre violents et contre lesquels tous les médicaments s'avéraient inefficaces.
Une crampe soudaine me reprend alors que j'écris ces mots. Ça commence près du nombril, et la douleur lancinante se répand jusqu'à me donner la nausée. Cette douleur est toujours la même au fil des années. Je la connais par cœur. Généralement ça va, ça vient, jusqu'à ce que ça soit tellement insupportable que je cours vomir aux toilettes.
Et après, ça va mieux. Comme le calme après la tempête, je peux me recoucher et être sure de dormir sereine quelques heures jusqu'aux prochaines terribles crampes. Ce sont ces rares moments que j'ai appris à apprécier. L'absence de douleur, le contraste avec les minutes précédentes au cours desquelles je me tordais de douleur dans mon lit, le front en sueur, les larmes aux yeux.

On va me traiter de masochiste, mais je suis sure que des fois ça vaut le coup d'avoir bien souffert pour simplement connaitre la paix. N'est-ce d'ailleurs pas cet état que recherchent les grands sportifs ? Je connais plus d'un mec qui adore suer comme une bête sur un vélo en plein été, et grimper des côtes rien que pour le plaisir de la redescendre ensuite fouetté par le vent. Pourquoi se compliquer la vie ? Moi je dis, un bon mal de ventre....

D'ailleurs je semblais tellement souffrir que les médecins avaient peur qu'il ne s'agisse d'une crise d'appendicite. Ça m'arrivait surtout le soir. C'était un tel tralala que mes grandes sœurs ont même écrit il y a une dizaine d'années un poème à ce sujet, dont je me souviens encore :

"
La nuit, quand je t'entends vomir
Je n'ai pas envie de rire
Mais plutôt de me rendormir".
Tu parles d'artistes... C'est beau la compassion entre sœurs.

Puis sont apparus ces cauchemars récurrents. Je suis sur les toilettes et je perds des morceaux de mon gros intestin dans la cuvette. Je prends une douche et c'est mon intestin grêle qui se fait la malle par la bonde....

Des années plus tard, résignée, je sais qu'il n'y a rien d'autre à faire que d'attendre plus ou moins allongée dans mon lit. Attendre que ça passe. Peut-être aller vomir de temps en temps.
Au début je croyais encore en le pouvoir de la médecine. J'ai TOUT essayé. Une fois j'étais tellement mal que j'ai pris en une fois un cocktail de médicaments tous préconisés contre le mal de ventre. J'ai gobé cinq gélules d'un coup. Évidemment, je vomissais le tout dix minutes après.
On a cherché toutes les causes possibles de cet enfer. Peut-être que j'ai bu de l'eau trop froide après un effort. Ou de l'eau trop chaude ? Mangé trop vite ? Avalé trop d'air ?

Puis finalement on est devenu blasé. Qu'est-ce qu'elle a ? Oh, un "mal de ventre explosif", oui car c'est ainsi que j'ai baptisé ce phénomène étrange il y a déjà des années...



jeudi 5 juin 2008

Mais pourquoi ?

Il y a des jours comme ça, où on a vraiment l'impression qu'on ne sert à rien, et que tout est vain. Aujourd'hui est un de ces jours. Et en plus, il pleut, vous voyez le tableau. Mes paupières sont lourdes, j'ai l'impression d'avoir des poches sous les yeux qui tirent tout le haut de mon visage vers le bas, comme si je venais de pleurer. Si je lève les yeux, c'est pour regarder dans le vide.
Je n'ai jamais vraiment su mentir, c'est pourquoi j'ai du avouer à ma mère que oui, j'ai bien perdu mon lecteur MP3 à 119€ lors de mon voyage en Turquie. Elle se doutait bien de quelque chose, et mon air gêné suivi de mon ton agressif quand elle a parlé du lecteur l'ont mis sur la piste... J'espère qu'elle ne va pas me demander ce que je cache dans ma table de nuit...
A part ça, aujourd'hui j'ai décidé que tout m'énervait. A commencer par cette minette dans la rue, dont le cul fait une bonne moitié du mien et qui a les cuisses épaisses comme mon bras. Genre la nana quand elle s'assoit, c'est pas ses fesses mais son bassin qu'elle pose sur la chaise. Ensuite il y a le clodo qui n'a plus de jambes, il est toujours là sauf qu'aujourd'hui sa bouteille de vinaigre qui contient tout autre chose que de l'acide acétique, a roulé par terre loin de son fauteuil roulant. Vas-y pour la ramasser, tiens. Lorsque je passe devant lui, essayant de l'ignorer au maximum, il tente d'articuler de sa voix gutturale quelque chose qui ressemble à
"grrrmadmoisellezauriezpasunecigaretterrrrr". Mouais. De toute façon sa vie est complètement foutue, je me demande bien à quoi lui servirait de l'argent dans l'état dans lequel il se trouve. Peut-être qu'il essaye de se tuer à petit feu...

E. me raconte comment son colocataire a trouvé leur chat écrasé sur le bitume, sous la fenêtre de leur appartement du 4ème étage. La façon dont il décrit ce pauvre chat me fait rire malgré moi. Je ne peux m'empêcher de me représenter la bestiole étalée telle une crêpe, style dessin animé, même si à cause de mon fou rire je risque fort de passer pour une fille cruelle et sadique.


Donc aujourd'hui rien ne marche. L'ordinateur plante, je n'arrive à rien enregistrer, il ne reconnaît pas la webcam, l'image est de toute façon pourrie et non seulement l'énergie mécanique de la bille ne se conserve absolument pas mais en plus elle augmente ! Et comment j'explique ça moi ? Soit je suis le nouveau Prix Nobel puisque j'ai créé de l'énergie en laissant tomber une bille, soit je suis juste une merde en physique.

Je m'en sors par une parade, on dirait que le jury apprécie mon humour. Il me dit : si tu fais ça à Paris c'est OK.
Paris putain. Je ne suis jamais allée à Paris, je n'ai jamais visité Paris, et la première fois que j'y vais, c'est pour passer l'oral d'un concours national. Bonne ambiance. Moi qui pensais y aller un jour pour connaître des soirées de débauche et visiter des musées avec une gueule de bois, c'est raté...
En plus, si je veux le réussir ce concours c'est plus par fierté qu'autre chose. Parce que si je l'ai, je me retrouve à 23 ans à enseigner de la physique-chimie à des collégiens d'une zone "Ambition Réussite" à Créteil... Trop de la balle. Enfin, j'espère que nos ministres auront la présence d'esprit de supprimer définitivement cette matière : tout le monde sait que c'est de la merde la physique-chimie. En plus ça sert à rien, on comprend rien.. D'ailleurs il n'y aura même pas besoin de la supprimer : puisque de toute façon personne n'aime ça, personne ne choisira cette matière (oui parce que maintenant on a le choix...) donc ça deviendra sûrement une "option" et ça finira par crever. Et pis tout le monde s'en branle de savoir pourquoi y a des arcs en ciel, ou pourquoi le sucre se dissout dans le café, ou pourquoi quand on met des glaçons dans un verre rempli à ras-bord, le verre ne déborde pas quand le glaçon fond, ou comment on sait si un vin à 8° c'est la même chose qu'un vin à 11%, ou pourquoi on envoie les fusées de l'équateur, on pourquoi l'eau boût à 94°C en altitude, ou comment on transmet des infos par fibre optique, ou pourquoi le soleil ne se "lève pas à l'est", ou pourquoi des ondes peuvent chauffer un plat, ou pourquoi quand une ambulance arrive vers toi, tu entends la sirène aigüe puis grave quand elle s'éloigne, ou pourquoi même on arrive à entendre de la musique, ou pourquoi la Lune ne tombe pas sur la Terre, ou pourquoi les feuilles sont vertes en été et jaunes à l'automne, ou pourquoi quand la patineuse écarte les bras elle tourne moins vite, ou pourquoi dans le vide un éléphant et une plume tombent à la même vitesse...

Merde quoi !