mercredi 13 juillet 2011

Qui va à la chasse...

Un rendez-vous, une rencontre agréable pleine d'espoirs, ne pas oser envoyer un message puis sentir son cœur s'accélérer quand on en reçoit un. Échange de SMS, tentative pour lire entre les lignes. Puis attente d'un prochain rendez-vous qui ne pourra pas se faire. Dilemme : vais-je repousser mes vacances chez mes parents pour penser un peu à moi et tenter de construire quelque chose ou vais-je partir loin pendant longtemps quitte à avorter un embryon de début de quelque chose mais faire plaisir à ma mère, qui se réjouit depuis tellement longtemps de me revoir ? Mon bonheur ou celui de ma mère ? Je n'ai pas osé la contrarier alors je suis partie. Ou "rentrée" cela dépend des points de vue évidemment. C'est sûr que quitter la région pendant un mois juste après une première rencontre était un risque à prendre. Je savais que je m'en voudrais de ne pas avoir été égoïste, de ne pas avoir assumé et m'être préparée à essuyer la désapprobation, l'exaspération, la déception... "Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve" toujours et encore. Croire naïvement qu'on aura une seconde chance. Évidemment c'était oublier le proverbe "Qui va à la chasse perd sa place", comment ai-je pu le zapper moi qui adorais apprendre tous ces vieux adages populaires étant enfant.
Depuis, après avoir imaginé une vie avec je reprends ma bonne vieille vie sans. Un autre proverbe : "Loin des yeux, loin du cœur". Ça donnait des putains d'indices tout ça quand même...
En petite midinette j'ai quand même un vague espoir d'être tombée sur un Saint. Éteindre le portable pour ne pas être confrontée à la douleur de constater que je ne reçois plus de nouvelles, ni même de simple réponse. Bon... Il ne me reste plus qu'à me replonger dans mes proverbes pour trouver un peu de réconfort. Il n'y en a pas un justement qui dit "Un de perdu, dix de retrouvés" ? Celui-là bizarrement, j'y crois pas trop.


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