samedi 24 mai 2008

Démasquée ?

Et depuis quand tu m'évites ?

Peut-être depuis que tu es tombé sur mon blog la seule fois où je n'avais pas pris la peine de supprimer l'historique sur l'ordinateur de la salle de chimie ? C'est ça et tu n'oses pas me le dire einh... C'est de ma faute, mais tu n'avais pas à fouiner pour regarder les pages que j'ai consultées. La curiosité est un vilain défaut !
Mais si c'est effectivement le cas, je comprends que tu sois un peu embêté, d'autant que je parle de toi... Alors tu as flippé : tu crois que je crois que.... Et c'est certainement un peu violent comme presque premier contact. On commence à peine à faire gentiment connaissance, et voilà que tu es confronté à la dure réalité, que tu as droit en vrac à un aperçu de ce qui se mijote dans mon cerveau, sans l'autocensure habituelle lorsqu'on passe par la parole. Ça doit être difficile de faire semblant de rien de peur de me faire paniquer si tu me l'avouais.
Parce que c'est sûr que j'ai un peu paniqué quand tu m'as dit dans l'après midi, d'un air dégagé alors que j'étais dans la salle info en train de consulter mes mails : "Hey, on n'a pas le droit d'ouvrir un blog !" J'ai tout de suite essayé de me souvenir si quelques heures auparavant j'avais bien cliqué sur "Outils - Effacer mes traces", incapable de trancher. Puis j'ai espéré que tu disais ça pour plaisanter, comme toujours, et que ce n'était qu'une "simple coïncidence"...

J'ai ensuite été tentée de contrôler l'accès à ce blog, en autorisant certaines adresse à pouvoir le lire, mais par principe je ne préfère pas : c'est trop pénible de devoir s'identifier à chaque fois.
Et après tout tant pis si tu me lis. A la limite je m'en fiche, comme j'ai une très grande capacité à oublier certaines choses et à faire comme si de rien n'était ça va être très facile pour moi de continuer à écrire ce que je veux à propos de qui je veux tant que ça m'inspire. Et tu devrais être flatté de m'inspirer. Mais ne t'en fais pas, je vais bien vite m'en lasser comme je me lasse de tout ce qui n'est pas tout nouveau tout frais. Je te rassure tout de suite, je n'ai pas l'intention de retranscrire toutes nos conversations, ce n'est donc pas la peine de ne plus répondre à mes SMS ni de soigneusement éviter de me parler en tête à tête.

Ne considère pas ce blog comme mon journal intime inviolable (le net est tout sauf intime), mais plutôt comme une distraction pour moi. Je n'ai pas
besoin d'écrire, je trouve simplement ça amusant. Vois plutôt ça comme un essai, une façon se baser sur des anecdotes un peu arrangées : la réalité n'est que le canevas à partir duquel mon imagination brode. Je ne pense pas 100% de ce que j'écris, tout comme je ne dis pas 100% de ce à quoi je pense.
Je te disais il y a quelques jours que j'ai presque en permanence la tête dans les nuages. J'aime tellement rêvasser qu'un jour je me suis dit qu'il faudrait que j'essaye de noter tout ça car c'était dommage que mes pensées partent en fumées et s'évaporent bêtement sans laisser de trace.

C'est maintenant chose faite.
Tu as même le droit de laisser un commentaire...


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Aïe.