lundi 25 février 2008

cry motherfucker

La dernière fois que j'avais pleuré comme ça, c'était pendant mes partiels de Licence, cinq minutes après m'être rendu compte que j'avais totalement planté le seul exercice dont j'étais certaine (tout ça parce que j'avais ôté les électrons de la couche 3d alors que c'est d'abord de la couche 4s qu'ils partent...) La fausse joie a toujours été pour moi une des choses les plus cruelles qu'on puisse ressentir.
C'est en pleurant à nouveau toutes les larmes de mon corps après avoir chié une présentation de TP devant la classe que j'ai pris conscience de mon amour propre démesuré.

A y réfléchir, ce sont toujours les échecs scolaires qui m'ont fait pleurer.
La première fois, c'était à l'école primaire, lorsque la maîtresse m'avait donné un zéro parce qu'avais "laissé" mon voisin copier sur moi.
Puis au collège, je me souviens avoir pleurniché après un contrôle de Physique "loupé". Enfin au lycée, j'ai trempé ma copie de maths en haut de laquelle
trônait un 06 entouré de rouge que suivait un cruel "connaissances insuffisantes".

Ce n'est pas que je ne digère pas l'échec (soit dit en passant, je n'en ai pas subi beaucoup), c'est simplement que je ne
supporte pas mes faiblesses. Etre prise en défaut me fait honte. Si j'échoue c'est forcément de ma faute, que je ne travaille pas assez, que je ne me suis pas donné les moyens de réussir...

Alors ce soir, après cette journée stressante de préparation de l'épreuve, tout ça pour faire une présentation mollassonne, hésitante et plate, c'en était trop !
La honte, le regret, la déception, la culpabilité, le découragement et enfin la remise en question, c'en était trop.

J'ai donc pleuré, et j'ai même eu honte de pleurer, car je savais au fond de moi que ce n'était vraiment pas grave.

Honte car je ne suis pas foutue de pleurer pour quelqu'un d'autre que pour moi.

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